Ce jour s’est tenu le CSA de rentrée où le DASEN a présenté son bilan de rentrée pour le 1er et le 2nd degré. Cela a été pour la FSU l’occasion de faire des remontées de terrain et d’avancer nos revendications(déclaration préalable de la FSU en bas de l’article)

PREMIER DEGRE

Les effectifs
La FSU est revenue sur les conséquences des fermetures concernant les écoles concernées comme par exemple par à Auxerre pour les écoles de Brazza ou Henri Matisse où des prévisions erronées ont entraîné une hausse des effectifs, passant par ex de 22 à 26.
La FSU est également revenue sur la gestion incompréhensible de l’école maternelle de Courbet dont 14 élèves ont été « envoyés » sur l’école Renoir pour justifier une fermeture qui n’aurait pas dû avoir lieu !

RASED
La FSU continue de dénoncer le manque de moyens de ces dispositifs pour lesquels le manque de maîtres E, G et de psychologues est préjudiciable pour les élèves mais aussi pour les conditions de travail des personnels souvent démunis pour répondre à des problématiques spécifiques.
Comment ainsi répondre à la souffrance des élèves quand sur la circonscription de Joigny-centre-Yonne il n’y a plus aucun psychologue ?
LPE (licence professorat des écoles)
La FSU a dénoncé que dans l’Yonne la formation LPE ne verra pas le jour. C’est ainsi qu’en a décidé la rectrice de la grande région en liaison avec l’université de Bourgogne. Une décision qui va aggraver encore plus la crise d’attractivité de notre département.

SECOND DEGRE
Les effectifs
De l’école public…

La FSU a dénoncé les effectifs pléthoriques à 29-30 élèves par division dans de nombreuses classes du département : Avallon-Les Chaumes, Mallarmé-Montpezat, Villeneuve sur Yonne, Charny, Chablis, Camus, Denfert-Rochereau ou Toucy jusqu’à 32 dans une classe de 6ème ! Mais aussi les 23 élèves supplémentaires à Paron à cette rentrée pour une « petite rallonge de 6h ». Nous avons interpellé le DASEN pour savoir ce qu’il allait faire pour que les classes à 30 voire 32 ne soient reconduites l’an prochain…. Aucune réponse à ce jour…
Et du privé
La FSU a aussi dénoncé les effectifs du privé qui s’ils sont aussi nombreux, les IPS sont eux très différents et cela crée un effet de ségrégation sociale, comme par exemple à Saint Jacques à Joigny, à Saint Joseph à Auxerre ou à Sens, avec Saint Etienne, où l’IPS est de 119 contre une IPS de 85,2 pour le collège de Champs-Plaisants.
Si l’on constate une baisse des effectifs du public, qu’en est-il des effectifs du privé et notamment sur l’Auxerrois ? Il faut regarder l’évolution pour voir où vont nos élèves, et donner les moyens à l’école publique de conserver ses élèves. La FSU dit que les moyens baissent pour le public et que le privé peut s’organiser autrement.

VIOLENCE DANS LES ETABLISSEMENTS
La FSU a interpellé le DASEN sur le niveau de tension et de violence dans et devant les établissements, et a soulevé la question des moyens en assistance éducative en dénonçant les pertes d’AED à Fourier-Saint Germain, Janot-Curie, Camus, Vermenton, Villeneuve la Guyard.

DISPOSITIF « coeur de la classe »
La FSU est intervenue aussi pour dénoncer le dispositif illusoire « au cœur de la classe » qui se veut un abécédaire de dites « bonnes pratiques » mais ne donnant aucun moyen supplémentaire si ce n’est quelque PACTES distribués de façon inéquitables. En attendant, les classes restent à 28-30, et on ne voit pas bien comment on va faire des « classes en îlot », par exemple en se faisant a priori accompagner par des IPR de matières non enseignées parfois au collège ! Et tout ça sur des temps de pause méridienne ou le mercredi après-midi.

AESH

Nous avons dénoncé le manque d’AESH, le nombre d’élèves ne bénéficiant pas d’un accompagnement complet ou l’absence de RASED, notamment à Joigny où il n’y a pas de psychologue scolaire. Ces situations provoquent la souffrance des élèves et amènent parfois à la violence (que l’on relève dans les signalements RSST).